Table des matières :
Les clés de Pourquoi Amorim ne veut pas gagner d'argent avec Instagram
Dans l'univers de la révolution digitale qui nous entoure, les réseaux sociaux occupent une place écrasante. Entre Instagram, TikTok, Facebook et Twitter, les opportunités de création de contenu, de partage de pensées, d'amitiés et même de financement sont innombrables. Cependant, il est rare de voir quelqu'un évoquer la possibilité de ne pas vouloir gagner d'argent avec l'un de ces outils.
C'est effectivement le cas d'Amorim, un conteur qui a décroché une petite célébrité sur ce réseau social. Pourtant, contrairement à la plupart des comptes Instagram, celui-ci ne vise pas à faire de l'argent par son intermédiaire. La curiosité est piquée, il faut donc comprendre le pourquoi de cette démarche inusuelle.
Une réflexion sur le sens de l'argent
La notion de succès dans les écosystèmes numériques est souvent liée à la quantité de followers, de like et de commentaires que l'on peut récolter. Mais derrière ces chiffres, il y a une question essentielle à se poser : à quoi sert réellement l'argent ?
C'est dans ce contexte que les motivations d'Amorim peuvent s'éclairer. Son refus d'utiliser Instagram comme moyen de gagner de l'argent est avant tout le fruit d'une réflexion sur l'importance de l'argent dans notre vie quotidienne. Il s'agit en fait de poser la question classique suivante : à quoi sert vraiment de l'argent ?
Pendleton évoque dans son livre, La religion de l'argent, que la notion de travail comme moyen de gagner de l'argent et donc de vivre décrit des hommes, c'est là que se pose la question de la réalité du travail et de l'objectif premier du travailleur. Mais si l'argent est le principal objectif de tout travail, comment faire pour donner une réelle valeur à nos actions ?
Dans ce contexte, le refus d'Amorim d'exploiter son influence sur Instagram peut s'entendre comme une revendication d'un sens du travail plus profond, qui dépasse la simple quête de richesse.
Vers un usage plus éthique des réseaux sociaux ?
L'utilisation des réseaux sociaux est souvent associée à un usage commercial, qui peut se traduire en affichages publicitaires, ventes de produit ou services. C'est une dynamique qu'il est facile de voir dans la plupart des comptes Instagram, où l'on voit des publicités ou même des produits en lien direct avec le contenu des posts. Mais il y a d'autres façons d'utiliser ces outils.
Par exemple, pour certains, les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour diffuser d'informations précieuses, pour partager des savoirs et connaissance. C'est ainsi qu'Amorim s'inscrit dans la droite ligne, en s'intéressant plus à la célébrité et au partage de son art qu'à la recherche d'un retour financier.
Vers un monde de sabotage du système capitaliste de l'argent ?
Si les réseaux sociaux sont souvent utilisés dans le but spécifique de faire de l'argent, alors c'est tout l'avènement même de la valeur capitaliste que nous pouvons questionner. En effet, les gens qui s'y mettent sont rarement animés par un désir véritable d'être utile à autrui mais plutôt d'être riche. Mais comment faire dans le but de mettre en place autre chose, voilà bien la question !
Alors, en suivant le chemin parcouru par Miguel Amorim, peut-on s'imaginer qu'un jour, notre monde entier ne vaut plus par sa valeur butée, mais plutôt par son importance à l'égard de l'humanité en général.
Conclusion
Si on peut s'imaginer que notre monde n'est plus composé des seuls chiffres d'argent, alors l'impact d'un Amorim qui ne gagne pas d'argent avec Instagram pourrait s'avérer décisif.
Quel est le sens du succès ?
Amorim pose la question de la signification du succès. Lorsqu'il a réussi à se faire reconnaître sur ce plateforme Internet, cela ne l'a pas porté à gagner de l'argent. C'est tout à fait inverse, il a gagné en notoriété sans en faire usage. Quel est donc l'objectif du succès ? Le but est-il vraiment d'être célèbre ou de faire de l'argent ? Ou, il pourrait être de créer autre chose de valeur et non de richesse.
Voilà bien les clés à utiliser pour élargir nos capacités à la richesse éthique.